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Cancer du rectum: derniéres mises au point sur le traitement: vers un traitement à la carte en France

Traitements :

La chirurgie du cancer du rectum peut se voir précédée d’un traitement médical, dit « néo adjuvant », lorsque la tumeur est jugée trop volumineuse et/ ou que les ganglions autours sont envahis.

Cela consiste en une radiochimiothérapie, pouvant être précédée d’une chimiothérapie ou une immunothérapie, qui rajoutent certes des étapes redoutées dans le parcours de soin, mais qui serviront à faire réduire la taille de la tumeur, son agressivité, avec pour but final d’améliorer l’efficacité du traitement

L’enjeux sérieusement discuté ces dernières années est celui de la préservation d’organe afin d’éviter au maximum  les séquelles qui vont avec la chirurgie. Plusieurs études sont en cours et se concentrent sur ce sujet, témoignant d’une volonté de plus en plus marquée de préserver la qualité de vie des patients.

Cela ne pourra cependant pas concerner tous les patients et à ce jour, le traitement de référence reste la proctectomie, consistant à retirer une partie ou l’intégralité du rectum. Puis le circuit est rétabli, en raccordant le colon plus ou moins proche de l’anus.

Une dérivation des matières (stomie) est régulièrement proposée afin de permettre au raccord de cicatriser plus facilement. En effet la complication la plus fréquente est la fuite (fistule) au niveau de ce raccord (anastomose).

Cette dérivation est la plupart du temps temporaire, une seconde intervention au bout d’1 mois 1/2 à 2 mois est ensuite organisée pour la refermer.

De plus en plus rarement et pour une tumeur envahissant l’anus ou ses muscles (sphincters), il est nécessaire d’étendre la résection à l’anus. La stomie est alors définitive.

La plupart des opérations se déroulent par coelioscopie, leur durée moyenne est de 2 à 4H.

La chirurgie robotique peut être proposée, elle y trouve tout son intérêt en améliorant la finesse du geste.

La durée d’hospitalisation est très variable (type d’intervention réalisée, présence ou non d’une stomie, existence de comorbidités) mais excède rarement une semaine.

L’ensemble de ces enjeux et décisions sont aujourd’hui discutés au cas par cas, au cours d’une réunion de concertation pluridisciplinaire réunissant chirurgie, oncologue, gastro entérologue, radiologue, radiothérapeute, anathomopathologiste. Mais aussi avec le patient au cours des consultations qui vont précéder l’intervention.

 

 

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