Hémorroïdes

Définition :

C’est l’équivalent de varices (comme celles que l’on peut avoir sur les jambes), mais situées au niveau de l’anus.

Les signes :

sont assez variables mais essentiellement représentées par

  • Les douleurs à des degrés variables
  • Les saignements
  • Le prolapsus (l’extériorisation des hémorroïdes)

L’évolution se fait par poussées ou « crises »

Il peut exister des complications parfois sérieuses :

La thrombose hémorroïdaires : les veines se bouchent et se forment des caillots indurés et douloureux sous forme de petites « boules » bleutées, pouvant nécessiter une petite incision pour évacuer le caillot. Ces thromboses, disparaissent spontanément au bout de plusieurs jours pour former les petites excroissances appelées « marisques ».

L’anémie due aux saignements répétés.

L’étranglement d’un prolapsus, à l’extérieur de l’anus, constituant une urgence médicochirurgicale.

Le traitement

L’indication du traitement chirurgical est posée soit lorsque la gêne devient trop importante malgré le traitement médical, soit en cas de complication. Dans certains cas des traitement locaux peuvent être essayés (scléroses, cryogoagulation, ligatures élastiques). Ces traitements ne permettent qu‘une amélioration temporaire des signes.

Il existe de nombreuses techniques chirurgicales que l’on peut regrouper en trois pour les simplifier

 

1/ La technique de référence très ancienne et efficace dite technique de Milligan et Morgan.

Elle consiste à regrouper les hémorroïdes en 3 « paquets », qui sont enlevés chirurgicalement, laissant ainsi 3 cicatrices au niveau de l’anus. Ces cicatrices mettront 6 semaines à se refermer avec des soins d’hygiène très simples et sans pansement Il s’agit d’une technique sûre, reconnue et donnant d’excellents résultats à long terme. L’inconvénient principal réside dans l’inconfort lors des 2 premières semaines avec des douleurs au moment des selles. Ces douleurs sont prévenues par un traitement adapté et s’estompent semaine après semaine pour totalement disparaître entre 4 et 6 semaines.

 

2/ La technique de LONGO

Consiste à agrafer circonférenciellement et mécaniquement (pince mécanique) les veines à l’intérieur de l’anus pour « couper » la vascularisation de ces hémorroïdes.

Avantages : peu agressif et pouvant être effectué en ambulatoire.

Inconvénients : persistance des hémorroïdes mais sans la gêne habituelle. Risque de récidive, risque de désunion de l’agrafage, de lésion du sphincter.

 

3/ La ligature élective des artères hémorroïdales

Consiste à ligaturer électivement les artères hémorroïdales tout en "retendant" l'anus vers le haut pour éviter ou traiter le prolapsus. Cette technique est peu agressive et peut être effectuée en ambulatoire mais elle n'est pas reconnue actuellement comme technique de référence. Par ailleurs, elle a comme inconvénient principal le taux de récidives à moyen ou long terme et n'est applicable qu'aux "petites hémorroïdes", c'est à dire la pathologie hémorroïdaire peu évoluée.

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